🎁 Sepulture Pour Notable De L Egypte Antique

Aidepour l'utilisation du ModĂšle SĂ©pulture dans l'Égypte antique. Ce modĂšle Ă  pour but d'afficher la sĂ©pulture d'un pharaon (ou d'une pharaonne, d'une Divine adoratrice d'Amon, d'un Grand prĂȘtre, d'un Vizir, etc.). ParamĂštres. ParamĂštre Description Valeur par dĂ©faut; titre: Titre du tableau: none (donne le nom de la page') type: Type de tombe (pyramide, mastaba) none: emplacement Nefertari: Journey to Eternity (NĂ©fertari : Voyage vers l’éternitĂ©) est une expĂ©rience en rĂ©alitĂ© virtuelle qui vous plonge Ă  l'intĂ©rieur de la tombe de la reine NĂ©fertari. U B2a4. Sous le nom d’Amarna ou Tell el-Amarna, on dĂ©signe le site de Moyenne Égypte oĂč le pharaon de la XVIIIe dynastie XIVe s. av. AmĂ©nophis IV-AkhĂ©naton choisit d’édifier sa nouvelle capitale pour prendre ses distances avec ThĂšbes et pour fournir un cadre appropriĂ© au culte, plus ou moins exclusif, du dieu solaire Aton qu’il tenta d’imposer au pays. Par extension le terme amarnien » peut Ă©galement s’appliquer Ă  tout ce qui touche Ă  ce rĂšgne peu banal dans l’histoire Ă©gyptienne et en particulier Ă  l’art et aux idĂ©es nouvelles en vigueur Ă  cette Ă©poque. CrĂ©dit Barry Kemp et Kate Spence, Egypt exploration society ; infographie Michael Mallinson La ville d’Amarna, bien que trĂšs ruinĂ©e, constitue un cas exceptionnel dans l’archĂ©ologie Ă©gyptienne, tant par son caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre que par son importance historique et la richesse des informations de toute sorte qu’elle peut apporter. À cĂŽtĂ© des tombes et des temples, on trouve aussi lĂ  une ville proprement dite avec des palais, des rĂ©sidences de notables, des maisons plus modestes, un quartier ouvrier, des rues, tout un vaste ensemble dont la fouille progressive permet de mieux apprĂ©hender l’urbanisme pharaonique dont les trop rares tĂ©moignages n’ont encore intĂ©ressĂ© que peu de spĂ©cialistes. Des recherches archĂ©ologiques de plus ou moins grande envergure ont en effet lieu depuis plus d’un siĂšcle sur ce site ; si elles ont d’abord permis de mettre en valeur les aspects exceptionnels de ce qu’il est convenu d’appeler l’aventure amarnienne », elles donnent lieu Ă©galement, dĂ©sormais, Ă  d’autres approches, tout aussi stimulantes et fĂ©condes, sans verser pour autant dans le sensationnel, voire le romanesque, que suscite trop souvent cette pĂ©riode. Plan du site de Tell El-Amarna Le site d’Amarna Amarna est situĂ© en face de la ville antique d’Hermopolis magna, non loin de la ville moderne de Mellawi. Le nom erronĂ©, mais entrĂ© dans l’usage, de Tell el-Amarna est le fruit de la dĂ©formation des noms d’un village actuel, el-Till, et d’une tribu arabe installĂ©e lĂ  anciennement, les Beni Amran. LocalisĂ© sur la rive est du Nil, le site est remarquable et d’une grande beautĂ©. Il consiste en une vaste Ă©tendue 10 km Z 5 km limitĂ©e Ă  l’ouest par le Nil et Ă  l’est par la chaĂźne arabique qui forme Ă  cet endroit comme un cirque. C’est dans ce paysage presque clos et somme toute vierge qu’AkhĂ©naton, accompagnĂ© de la reine NĂ©fertiti, dĂ©cida de bĂątir la nouvelle capitale dĂ©diĂ©e au dieu Aton et baptisĂ©e Akhetaton Horizon d’Aton », le territoire symĂ©trique situĂ© sur la rive gauche constituant une sorte d’arriĂšre-pays pour la nouvelle citĂ©. La dĂ©cision et sa mise en application datent de l’an 4 ou 5 du rĂšgne ; la construction de la ville dut se faire trĂšs rapidement, mais en un sens elle ne fut jamais complĂštement terminĂ©e et il faut imaginer qu’Amarna resta plus ou moins un chantier permanent. CrĂ©dit Barry Kemp et Kate Spence, Egypt exploration society ; infographie Michael Mallinson Les limites de la ville et de son territoire, ainsi que les circonstances de la fondation, sont fixĂ©es par des stĂšles-frontiĂšre de grande taille, accompagnĂ©es de statues, qui furent taillĂ©es Ă  mĂȘme le rocher. Elles sont au nombre de trois sur la rive gauche et de onze du cĂŽtĂ© d’Amarna proprement dit. Elles se dĂ©gradent mais certaines sont encore assez bien conservĂ©es et leurs reprĂ©sentations la famille royale adorant Aton et leurs textes constituent des tĂ©moignages prĂ©cieux ; les inscriptions surtout, du fait que leur langue comme leur phrasĂ©ologie sont caractĂ©ristiques de cette pĂ©riode et des bouleversements qu’elle suscita. La ville Il faut rappeler qu’Amarna n’est encore que partiellement connu du fait de son Ă©tendue et de la prĂ©sence de gros villages ou de cultures dans l’ancienne zone urbaine proprement dite le long du fleuve, et parce que les fouilles n’ont portĂ© que sur une partie du site. Certes, aprĂšs le passage rapide des grandes expĂ©ditions et des voyageurs du XIXe siĂšcle J. G. Wilkinson en particulier, puis les brefs sĂ©jours de plusieurs Ă©gyptologues W. F. Petrie, U. Bouriant, vint le temps des grandes prospections, des relevĂ©s systĂ©matiques de tombes et des fouilles proprement dites grandes expĂ©ditions britanniques puis allemandes jusqu’en 1914, grandes campagnes de l’Egypt Exploration Society de Londres entre 1921 et 1936. Mais il reste encore des zones entiĂšres Ă  explorer, et cela selon une dĂ©marche plus lente, plus mĂ©ticuleuse - comme le veut l’archĂ©ologie actuelle - qui est d’ailleurs celle des chercheurs britanniques qui ont repris les recherches sur ce site depuis les annĂ©es 1980. La ville au sens strict du terme en dehors des nĂ©cropoles et des territoires agricoles ou semi-dĂ©sertiques est en fait constituĂ©e de tout un vaste ensemble plus ou moins discontinu, avec son centre, ses quartiers suburbains, voire ses dĂ©pendances parfois Ă©loignĂ©es ; le tout s’étale du reste sur toute la longueur du site. Du nord au sud les principaux quartiers ou ensembles Ă©taient les suivants. 1. La ville du nord, avec ses maisons et son palais qui aurait Ă©tĂ© la rĂ©sidence royale principale. 2. Une sorte de rampe ou de plate-forme qui enjambait la voie royale laquelle traversait tout le site longitudinalement. 3. Le palais du nord, construit peut-ĂȘtre Ă  l’origine pour la reine NĂ©fertiti, avec ses dĂ©pendances. Des peintures montrant entre autres la vie dans les marais couvraient certains murs. 4. Le faubourg nord qui pourrait avoir Ă©tĂ© une extension postĂ©rieure et inachevĂ©e de la ville centrale. 5. Cette derniĂšre est en un sens la mieux connue ; du fait de son importance elle a en effet Ă©tĂ© particuliĂšrement Ă©tudiĂ©e, mais les inconnues demeurent nombreuses, les bĂątiments n’ayant conservĂ© que leurs arasements. Une bonne partie de cette ville centrale est constituĂ©e par des constructions cultuelles et officielles sĂ©parĂ©es par des rues, le tout suivant un plan gĂ©nĂ©ral en quadrillage. Parmi un certain nombre de sanctuaires consacrĂ©s au dieu solaire se trouvait lĂ  le grand temple d’Aton ; appelĂ© Maison d’Aton dans Akhetaton », c’était un vaste ensemble de cours et de portiques avec des autels Ă  ciel ouvert, diffĂ©rent en cela du temple Ă©gyptien classique. La principale construction officielle Ă©tait le grand palais, ensemble Ă©galement considĂ©rable comprenant divers bĂątiments et cours Ă  destination publique ou privĂ©e. La rĂ©sidence royale proprement dite, situĂ©e de l’autre cĂŽtĂ© de la voie royale, Ă©tait reliĂ©e au palais par un pont. PrĂšs de lĂ  se trouvait aussi le bureau des archives oĂč Ă©taient conservĂ©es les dĂ©pĂȘches diplomatiques et la correspondance officielle en rapport avec les affaires du Proche-Orient. Parmi les nombreuses maisons privĂ©es enfin, il faut mentionner celle du grand-prĂȘtre d’Aton, Panehesy. 6. Plus au sud se trouve un autre quartier oĂč l’on a retrouvĂ© la maison et l’atelier d’un sculpteur de tout premier plan, Thoutmes. 7. Une structure mal identifiĂ©e a Ă©galement Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e prĂšs du Nil ; elle est connue sous le nom de temple du fleuve ». À la mĂȘme hauteur, mais beaucoup plus Ă  l’est, ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes les traces d’une occupation d’époque romaine, avec en particulier un camp. 8. Plus au sud encore se trouvait le Marou-Aton, sorte de rĂ©sidence annexe comprenant des bĂątiments divers, des sanctuaires, des jardins et mĂȘme un lac de plaisance. Toutes les parties d’Akhetaton Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessus sont plutĂŽt situĂ©es dans la zone occidentale du site, plus ou moins prĂšs du Nil. Plus Ă  l’est, dans le dĂ©sert et non loin des falaises, se trouvent encore d’autres Ă©lĂ©ments de la ville et de ses dĂ©pendances. Ainsi y a-t-il tout au nord trois autels », constructions faites de brique et de pierre ; sans doute en relation fonctionnelle avec les tombes septentrionales, ils ont aussi dĂ» ĂȘtre utilisĂ©s lors de la cĂ©rĂ©monie de la prĂ©sentation du tribut Ă©tranger. Vers le centre du site, on trouve encore les restes d’un village fermĂ© par un mur, sorte de citĂ© ouvriĂšre qui dut abriter les hommes qui creusĂšrent et dĂ©corĂšrent la tombe royale et les sĂ©pultures des grands personnages on songe Ă  Deir el-MĂ©dineh, Ă  ThĂšbes, oĂč vĂ©curent les ouvriers de la nĂ©cropole. Une autre zone d’habitation, sans doute destinĂ©e au mĂȘme usage, a Ă©tĂ© dĂ©couverte encore plus Ă  l’est. La tombe royale et les sĂ©pultures des notables On n’a retrouvĂ© Ă  Amarna qu’un nombre insignifiant de tombeaux quand on songe Ă  la population qui habita cette ville et y mourut. C’est que, comme trĂšs souvent en Égypte, on ne s’est intĂ©ressĂ© surtout qu’aux sĂ©pultures les plus importantes. Or, du fait qu’Akhetaton a Ă©tĂ© assez rapidement abandonnĂ© par ses habitants, et en premier lieu par ses notables qui n’avaient pas coupĂ© tous les liens avec ThĂšbes, ces derniers n’avaient pas toujours eu le temps ni la volontĂ© ? de se faire construire un tombeau dans la nouvelle capitale. Du reste, les grands hypogĂ©es d’Amarna sont pour certains inachevĂ©s et semblent n’avoir pas Ă©tĂ© utilisĂ©s Ă  moins que les dĂ©funts et leur Ă©quipement funĂ©raire n’aient Ă©tĂ© dĂ©mĂ©nagĂ©s lors de l’abandon de la ville ?. Vers le nord-est s’ouvre dans la falaise l’entrĂ©e d’un long vallon, le Darb el-Malek. Il mĂšne, quelques kilomĂštres plus loin, Ă  ce qui devait ĂȘtre le cimetiĂšre royal. Mais des quelques sĂ©pultures prĂ©sentes, une seule a Ă©tĂ© dĂ©corĂ©e et sans doute utilisĂ©e celle d’AkhĂ©naton. TrĂšs profond et d’un plan assez proche de ceux qu’on connaĂźt Ă  la vallĂ©e des Rois, Ă  ThĂšbes, le tombeau du roi comporte comme deux prolongations latĂ©rales. Sans doute a-t-il Ă©tĂ© agrandi pour recevoir la reine et en tout cas la princesse Maketaton, morte prĂ©maturĂ©ment. Bien que trĂšs dĂ©gradĂ©s, les reliefs qui ornent l’hypogĂ©e tĂ©moignent encore du renouvellement de la thĂ©matique et du savoir-faire de ceux qui conçurent et exĂ©cutĂšrent sa dĂ©coration. Princesse AmarniĂšne Les sĂ©pultures des grands dignitaires Ă©taient quant Ă  elles creusĂ©es dans la falaise qui entoure le site. On en compte six, regroupĂ©es au nord, et dix-neuf, concentrĂ©es au sud, qui sont particuliĂšrement notables. Quoique assez proches des tombes thĂ©baines de la seconde moitiĂ© de la XVIIIe dynastie, elles prĂ©sentent parfois certaines diffĂ©rences entre elles, tant dans leur plan que dans leur dĂ©cor. LĂ  encore, l’état de conservation est malheureusement des plus mĂ©diocres. C’est regrettable car on avait affaire Ă  des reliefs et Ă  des textes du plus haut intĂ©rĂȘt documentaire et artistique famille royale, culte rendu Ă  Aton dans son temple, hommage d’étrangers, vie quotidienne Ă  Akhetaton, hymnes plus ou moins dĂ©veloppĂ©s... Cela d’autant plus que ces tombes rupestres appartenaient aux plus hauts dignitaires, ceux qui contrĂŽlaient la marche mĂȘme de la ville et du pays vizir, haut clergĂ© d’Aton, chefs du trĂ©sor, chancelier, chambellan, chef de la police, gĂ©nĂ©raux, maire, directeur des travaux... Il faut tout particuliĂšrement signaler la tombe du pĂšre divin AĂż qui, aprĂšs le retour Ă  l’ orthodoxie », finira par succĂ©der Ă  ToutĂąnkhamon et par monter sur le trĂŽne. Le Divin PĂšre AĂż L’importance d’Amarna Tell el-Amarna n’a pleinement fonctionnĂ© comme ville et n’a vraiment Ă©tĂ© habitĂ© que pendant une vingtaine d’annĂ©es une occupation sporadique a pu subsister prĂšs du Nil et on sait que des traces d’époque romaine ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es en un ou deux points. L’histoire du site se limite donc au rĂšgne d’AkhĂ©naton et de ses successeurs immĂ©diats ; mais ce rĂšgne ne se ramĂšne pas entiĂšrement Ă  Amarna ; l’Égypte, ThĂšbes, Memphis ont continuĂ© Ă  vivre leur vie propre pendant ce temps. C’est dire qu’il faut toujours garder un certain recul pour situer Amarna dans l’histoire et dans la civilisation Ă©gyptiennes. Il est vrai que malgrĂ© son caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre et les destructions auxquelles il fut condamnĂ© avec Horemheb et ses successeurs, le site a fourni des documents exceptionnels, qui ont enrichi notre vision de l’Égypte du Nouvel Empire et mĂȘme du Proche-Orient contemporain. C’est lĂ  par exemple qu’ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes, provenant du bureau des archives, les lettres d’Amarna », c’est-Ă -dire environ quatre cents tablettes Ă©crites en akkadien et faisant connaĂźtre avec prĂ©cision la situation politique en Syrie-Palestine, les intrigues, les renversements d’alliances. C’est Ă  Amarna Ă©galement qu’ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes des oeuvres qui ne sont pas seulement les productions les plus Ă©tonnantes du nouvel art amarnien », mais qui comptent parmi les plus grandes rĂ©ussites de l’Égypte ancienne ainsi le trĂšs cĂ©lĂšbre buste de NĂ©fertiti maintenant Ă  Berlin, qui fut retrouvĂ© dans l’atelier du sculpteur Thoutmes. Mais l’importance d’Amarna ne rĂ©side pas seulement dans ce que cette ville a eu d’exceptionnel. Akhetaton fut aussi la ville d’innombrables Égyptiens anonymes, entraĂźnĂ©s sans bien comprendre dans des Ă©vĂ©nements qui les dĂ©passaient. Des tĂ©moignages modestes montrent par exemple qu’ils conservaient au cƓur mĂȘme de la citĂ© d’Aton leur dĂ©votion pour les divinitĂ©s traditionnelles. C’est cet autre visage d’Amarna, complĂ©mentaire du premier, qui est de plus en plus l’objet des recherches menĂ©es sur le site. En Ă©tudiant les dĂ©pouilles de femmes tout juste fĂ©condĂ©es retrouvĂ©es dans des sĂ©pultures vieilles de ans, les scientifiques sont parvenus Ă  mettre en Ă©vidence la pĂ©riode dĂ©diĂ©e Ă  la procrĂ©ation dans l’Egypte antique. Celle ci se situerait entre juillet et aoĂ»tDurant l’Egypte antique, les mois de juillet et aoĂ»t Ă©taient dĂ©diĂ©s Ă  la procrĂ©ation. Cette conclusion est tirĂ©e d’une Ă©tude menĂ©e sur les dĂ©funts d’un cimetiĂšre antique mis en Ă©vidence prĂšs de l’oasis d’Al-Dakhla, au sud-ouest du Caire. Les sĂ©pultures, vieilles d’environ ans, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es sur le site de ce qui Ă©tait autrefois la ville de Kellis. La citĂ©, bĂątie sous l’influence de l’Empire romain, regroupait plusieurs milliers d’ qu’à l’époque, le christianisme commençait Ă  se rependre, les chercheurs ont dĂ©notĂ© au cours de leurs fouilles, l’omniprĂ©sence de mƓurs religieuses traditionnelles de l’Egypte ancienne. Au total, 765 tombes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es parmi lesquelles ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s les restes de 124 femmes, mortes 18 Ă  45 semaines aprĂšs avoir Ă©tĂ© fĂ©condĂ©es. L’excellent Ă©tat de conservation des dĂ©pouilles a permis aux archĂ©ologues de relever avec prĂ©cision l’ñge qu’avaient ces femmes au moment de leur mort, et le mois de leur dĂ©cĂšs. Les rĂ©sultats, prĂ©sentĂ©s lors de la rĂ©union annuelle de la Society for American Archaeology, indiquent ainsi que la pĂ©riode propice Ă  la conception d’un enfant chez les Egyptiens Ă©tait en juillet et en aoĂ»t pour pouvoir accoucher en mars et en avril. Ces observations viennent par ailleurs confirmer le nombre notable de dĂ©funtes mortes en couche au printemps. La momie de Woseribre Senebkay, un pharaon inconnu jusqu’à prĂ©sent, a Ă©tĂ© dĂ©couverte et rĂ©cemment reconstituĂ©e par des archĂ©ologues dans le sud de l'Egypte. Il y a des pharaons qui marquent l’histoire et d’autres qui finissent dans l’oubli. Woseribre Senebkay fait partie de ces monarques qui, aprĂšs des siĂšcles de mĂ©connaissance finissent par s’inscrire dans la grande fresque des personnages historiques. Sa momie morcelĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©couverte sur le site d’Abydos, dans le sud de l'Egypte. Et grĂące au travail acharnĂ© d’archĂ©ologues de l'universitĂ© de Pennsylvanie, le squelette du roi a finalement pu ĂȘtre reconstituĂ©. Les observations prĂ©liminaires indiquent que le pharaon mesurait environ 1,75 m. MĂȘme si le tombeau de Senebkay ne se dĂ©marque pas par sa taille, tout laisse Ă  penser qu’il abritait bien la sĂ©pulture d’un pharaon. Le souverain est la premiĂšre preuve tangible de l’existence de la dynastie Abydos, une lignĂ©e soupçonnĂ©e d’avoir existĂ© sans jamais avoir Ă©tĂ© mise au jour. "C’est excitant de trouver en mĂȘme temps que le tombeau d’un pharaon inconnu auparavant, la nĂ©cropole de toute une dynastie oubliĂ©e" a soulignĂ© dans un communiquĂ© Josef Wegner directeur des travaux de mobilier volĂ© et rĂ©utilisĂ©Les archĂ©ologues ont dĂ©couvert les restes du squelette de Senebkay l’étĂ© dernier lors de fouilles. Le corps, bien endommagĂ© Ă©tait enfermĂ© dans un Ă©norme sarcophage de quartzite rouge d’environ 60 tonnes. Mais davantage de recherches ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour dĂ©couvrir que le cercueil appartenait en fait Ă  Sobekhotep I. La sĂ©pulture du pharaon, dissimulĂ©e dans une pyramide d’Abydos, aurait reçu un siĂšcle plus tard, la visite d’autres monarques. Et les visiteurs ne se seraient pas gĂȘnĂ©s pour piller le tombeau Ă  leurs propres ainsi que Senebkay a rĂ©cupĂ©rĂ© quelques Ă©lĂ©ments du mobilier pour orner sa propre tombe, prenant soin de recouvrir le nom du propriĂ©taire original par le sien. Le tombeau de Senebkay a Ă©tĂ© datĂ© Ă  1650 avant JC. Il se compose de quatre chambres dont une funĂ©raire. Les murs blancs en calcaire de celle-ci sont peints avec des images colorĂ©es de divinitĂ©s. Les chercheurs ont identifiĂ© les figures de Nout, dĂ©esse du ciel, de Nephtys, dĂ©esse protectrice des morts, de Serket, dĂ©esse protectrice du venin de serpents, scorpions et autres animaux dangereux, et enfin d’Isis, dĂ©esse protectrice et inscription en guise de confirmation Un cartouche retrouvĂ© sur les murs de la tombe attesterait de l’identitĂ© du propriĂ©taire. Sur celui-ci est Ă©crit "roi de Haute et Basse Egypte, Woseribre, le fils de RĂą, Senebkay". La dĂ©couverte confirme donc l'existence de la dynastie Abydos de Senebkay, dont le nom apparaĂźt notamment sur le papyrus de Turin datant de 1200 avant JC, soit environ 400 ans aprĂšs que le monarque a gouvernĂ©. Le document mentionne Ă©galement les noms d’une douzaine de rois appartenant Ă  la dynastie, malheureusement, la plupart d’entre eux sont illisibles. Les archĂ©ologues soupçonnent l’existence d'au moins 16 tombes de pharaons de cette Ă©poque ensevelies sur le site d’AbydosCrĂ©dit photo Jennifer Wegner, Penn Museum

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